Stéphane Bancel: l’homme qui a rassuré l’ex-président Trump
Le Journal de Montréal
Nous sommes en mars 2020. Donald Trump, les bras croisés, observe Stéphane Bancel, le patron de la pharmaceutique Moderna. Ce que dit l’homme d’affaires français à ce moment-là rassure le président américain. Un de ses conseillers à Washington aurait même dit : « Cet homme va peut-être sauver le monde ».
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Plus de deux ans plus tard, avec une pandémie qui tire à sa fin, on peut effectivement dire que Stéphane Bancel a joué un rôle majeur.
« Je n’ai rien promis à Donald Trump. Mais je lui ai dit que notre vaccin allait marcher, parce qu’on avait déjà fait neuf vaccins à l’ARN messager. On avait aussi travaillé sur un autre virus de la famille des coronavirus », raconte-t-il en entrevue au Journal.
Un président « impatient »
Il admet que le président « était impatient » et aurait voulu avoir un vaccin sur-le-champ. Mais tous les dirigeants de la planète étaient sur les dents. Heureusement, Moderna avait pris une longueur d’avance et avait pu développer un vaccin en un temps record, comme sa concurrente Pfizer.
« J’étais à la Maison-Blanche, début mars 2020, et le produit était en essais cliniques une ou deux semaines après », relate-t-il.