Sous-variant BA.2 : la pandémie n’est pas terminée, affirment des experts
Radio-Canada
La présence du sous-variant BA.2 en Saskatchewan signifie que la pandémie n’est pas terminée, selon des experts.
Le sous-variant BA.2 est devenu plus préoccupant en raison d’une hausse récente du nombre de cas dans plusieurs pays, et on croit qu’il est à l’origine de l’augmentation des infections à la COVID-19 en Saskatchewan.
Cette pandémie n’est pas encore terminée , déclare le Dr Cory Neudorf, professeur de santé publique et épidémiologiste à l’Université de la Saskatchewan.
Les chercheurs de l’Université de la Saskatchewan, qui analysent les eaux usées de Saskatoon, ont constaté une augmentation de 66 % des cas de COVID-19 dans les échantillons hebdomadaires les plus récents. Le BA.2 représentait 34,1 % de la charge virale à Saskatoon. À Regina, le BA.2 est apparu dans 37 % des échantillons.
Avec l’arrivée de BA.2, cela pourrait aussi accélérer les choses. Ce qui aurait été un déclin retardé de cette vague pourrait maintenant devenir un deuxième sommet dans de nombreuses régions du Canada , croit M. Neudorf.
Toutefois, selon lui, le sous-variant émergent, bien que plus transmissible, ne semble pas être plus sévère que les autres souches d’Omicron, y compris la souche BA.1, la plus courante pendant la dernière vague de la pandémie.
Il en résulte tellement plus de cas que l’impact sur les hospitalisations et les décès est très similaire à celui de la vague Delta , conclut Cory Neudorf.
Le microbiologiste clinicien à l’Université de la Saskatchewan, Joseph Blondeau, mentionne que le sous-variant BA.2 pourrait être environ 30 % plus transmissible qu’Omicron, selon certaines données.
M. Blondeau soutient que dans d’autres pays, le sous-variant a suivi une trajectoire semblable à celle des souches d’Omicron en termes de virulence.