
Son choix de carrière ne lui permettra pas d’avoir tous les enfants qu’elle souhaite
Le Journal de Montréal
Durant quelques jours, Le Journal vous présentera des portraits de jeunes qui s’apprêtent à se lancer dans la vie. Inflation, crise du logement, endettement: de nombreux jeunes québécois s’inquiètent pour leur avenir.
Une étudiante à la maîtrise craint de ne pas pouvoir gagner assez d’argent pour pouvoir fonder une famille nombreuse si elle s’oriente dans le domaine de l’aide aux personnes.
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«Je veux trouver une job qui va me motiver le matin. Mais je veux quand même faire un bon salaire, parce que je me dis que le coût de la vie augmente et ça me stresse» explique Inès Vigneault-Navarro, 22 ans.
Après son bac en psychologie, la jeune femme aurait aimé poursuivre dans le domaine. Mais le nombre de places était très limité dans le programme visé et elle n’a pas réussi à se faufiler.
Elle s’est donc orientée vers la maîtrise en relations industrielles et travaille à temps partiel pour un organisme communautaire en deuil périnatal.
Inès a la chance de mener de longues études, elle ne peut s’empêcher de s’inquiéter pour son avenir.
Quand elle se projette, Inès souhaiterait avoir quatre ou cinq enfants. Mais elle aimerait pouvoir leur offrir une bonne vie, une maison, des études... ce qu’elle a reçu de la part de ses propres parents.
Concilier rêves de carrière et de famille