Sociétés culturelles du N.-B. : une première rencontre en personne depuis la pandémie
Radio-Canada
Le Conseil provincial des sociétés culturelles (CPSC) organise une rencontre samedi à Campbellton avec les organisations culturelles de partout au Nouveau-Brunswick. Le but est de discuter des problématiques rencontrées depuis la pandémie, mais aussi de donner la chance à ces organisations de revendiquer certaines volontés pour la prochaine année.
Moins de billets vendus, moins d’artistes qui se produisent en spectacle et moins d’engouement. Ce sont toutes des problématiques rencontrées depuis la pandémie par plusieurs sociétés culturelles à travers la province.
La présidente du CPSC, Ghislaine Foulem, mentionne que cette rencontre sera bénéfique pour la suite des choses. Elle affirme que comme d’autres organismes, le CPSC a eu ses hauts et ses bas, mais a toujours su rallier la majorité à la qualité de ses programmes et de ses nombreux projets.
Maxime McGraw, président de la Société culturelle des Tracadilles dans la Péninsule acadienne, croit qu’il faudra être patient avant de retrouver un engouement, comme avant la pandémie.
« Je pense encore qu’il y a des petites cicatrices qui restent. »
Par contre, il remarque que dans la société culturelle, l’intérêt de la population n’a pas changé. La communauté reste réceptive à toutes sortes d’activités.
Le défi qu’il rencontre, c’est de s’ajuster auprès des artistes invités. Avec la pandémie, certains chanteurs et groupes de musique, par exemple, ont annulé une tournée complète. Cela a donc poussé Maxime McGraw à rembourser ceux et celles qui avaient payé pour un spectacle.
Selon lui, la culture restera toujours un domaine qui bat de l’aile, mais rien n’empêche de pouvoir s’adapter pour faire revivre la culture.
Huguette Plourde, présidente du Cercle culturel et historique Hilarion-Cyr à Saint-Léonard, trouve que la pandémie lui a fait réaliser un enjeu important : il n’y a pas d’endroit pour produire un spectacle ou bien organiser des activités.