Soccer féminin : le Rouge et Or en quête d’un troisième titre canadien
Radio-Canada
Trois jours après avoir infligé aux Carabins de l’Université de Montréal leur première défaite de la saison pour mettre la main sur le titre provincial, l’équipe féminine de soccer du Rouge et Or part à la conquête du championnat canadien avec confiance.
Héroïne de la victoire de 1-0 en prolongation, à Montréal, vendredi soir, la gardienne de but Myriam Labrecque était déjà passée à autre chose, lundi midi, au moment d’embarquer dans l’autobus vers les Maritimes.
Il faut voir ça comme un tremplin. On va utiliser ce qui s’est passé vendredi soir pour nous donner de l’énergie pour gagner le championnat canadien, annonçait-elle déjà.
À ses côtés, sa coéquipière Arielle Roy-Petitclerc ne pouvait qu’approuver. Revenue disputer une dernière saison à l’Université Laval après une carrière professionnelle en Europe, l’attaquante arrivera au championnat national, en Nouvelle-Écosse, en terrain connu. Elle était des équipes qui ont remporté les deux titres canadiens de l’histoire du Rouge et Or, en 2014 et 2016.
On va là pour gagner. C’est dur d’arriver là-bas et de ne pas espérer ça, a expliqué Arielle Roy-Petitclerc, lundi. Je suis encore aussi passionnée. Toutes les victoires sont importantes et je les vis encore de la même manière.
De la même manière, à une exception près. Pour la première fois, la joueuse de 5e année participera au tournoi national sans son entraîneur de longue date, le défunt Helder Duarte.
Vendredi dernier avant le match, j’ai eu une grosse pensée pour lui. Habituellement, je ne suis pas là en train de prier pour personne, mais vendredi j’avais Helder en tête et je pense que c’est grâce à lui qu’on a été cherchées cette victoire-là. Je pense qu’on va toujours l’avoir dans notre cœur et sur notre gilet.
C’est que les initiales de Duarte, décédé subitement à 56 ans en 2019, sont toujours imprimées sur le chandail du Rouge et Or. Une manière de rendre hommage à l’architecte du programme de soccer de l’Université Laval, mais également une source de motivation pour ses anciennes joueuses.
La plupart d’entre nous, c’est Helder qui nous avait recrutées. Donc si on est là aujourd’hui, c’est grâce à lui. On a toujours une pensée pour lui dans ces moments-là, a ajouté la gardienne Labrecque.