
Ski ta vie au Mont-Orford
Radio-Canada
Au Mont-Orford, des dizaines de skieurs participent au Défi 24 h Ski Ta Vie Estrie, pour amasser des fonds pour cinq organismes qui œuvrent dans le domaine de la santé et la jeunesse.
Depuis samedi matin, 72 équipes se relaient pour faire un total de 60 descentes. Le défi se poursuivra toute la nuit. Pour l'occasion, le grand public est invité à profiter de l'ambiance festive qu'on retrouve sur la montagne.
Leurs supporters sont les bienvenus dans le village de Ski Ta Vie pour profiter des DJ. On a aussi le Siboire avec leur bière sans alcool Discipline et il va y avoir une ambiance incroyable, lance le coprésident de la Fondation Claude Durocher, Louis-Charles Durocher.
Pour participer, des familles et amis devaient s'inscrire en tant qu'équipes pour dévaler les pentes et amasser des dons auprès de leurs proches. Après avoir déjà cumulé plus de 300 000 $ en argent, les organisateurs souhaitent maintenant atteindre la somme de 350 000 $ d'ici dimanche.
Cette première édition du Défi 24h Ski Ta Vie est entre autres une initiative de Louis-Charles Durocher, qui a perdu son père très jeune en raison d'un cancer. Pour pallier les impacts humains et financiers qu'une telle perte peut causer chez de nombreuses familles, cinq organismes se sont joints au projet.
Il s'agit de la Fondation Christian Vachon, la Fondation du CHUS, la Fondation Claude-Durocher, la Fondation Justin Lefebvre et École Montessori Magog
Tout le monde est souriant. En même temps, ça encourage les gens de de faire du sport, pour la fondation du CHUS. D'encourager la santé et le bien-être, c'est une super bonne chose, ajoute Jean-François Bérubé, président du conseil d'administration de la Fondation du CHUS.
Pour une première fois, le Mont-Orford restera ouvert toute la nuit. Pour permettre le ski de nuit, la montagne est temporairement éclairée par trente projecteurs lumineux.
Ça va peut-être donner le goût à la montagne d'en installer de façon permanente, mais bon ce n'est pas moi qui contrôle ça, conclut à la blague Louis-Charles Durocher.