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Six mois de prison pour l'adjudant André Gagnon
TVA Nouvelles
La «gravité de l’infraction commise» à l’encontre de la caporale Stéphanie Raymond ainsi que la «haute culpabilité morale» de l’adjudant André Gagnon justifie d’imposer à l’homme, coupable d’agression sexuelle, une peine de 6 mois de détention.
C’est la détention rendue, ce matin, par la juge Réna Émond qui a entériné le plaidoyer de culpabilité de l’homme en mars 2021.
Dans sa décision, d’une douzaine de pages, la présidente du Tribunal a rappelé qu’en décembre 2011, l’adjudant Gagnon alors âgé de 45 ans et sa victime de 27 ans se sont retrouvés au mess des officiers à la suite d’une soirée arrosée.
À cet endroit, il a embrassé la victime sur la bouche puis touché et embrassé ses seins. «La victime exprime son malaise d’avoir des contacts sexuels avec lui», a souligné la juge.
Gagnon a ensuite baissé les pantalons et les sous-vêtements de sa victime, lui a fait un cunnilingus puis il insère ses doigts dans son vagin. «À ce moment, la victime mentionne qu’elle ne veut pas aller plus loin», a raconté la juge Émond.
Lorsque la caporale s’est relevée, Gagnon, «debout en érection, la retourne dos à lui et tente sans succès de la pénétrer», a-t-elle ajouté.
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«Généralement, l’aveu de culpabilité est signe d’un début de réhabilitation et constitue un facteur favorable», a rappelé la présidente du Tribunal. Toutefois, dans le cas de Gagnon, il n’a pas été enregistré «à la première occasion», mais est plutôt survenu « suite au rejet de sa défense, par la Cour suprême».