Six livres à se procurer pour Le 12 août, j’achète un livre québécois
Radio-Canada
Plonger dans le Chicoutimi-Nord de 1996. Voyager de Montréal à Bangkok. Se réfugier dans la nature. Voici quelques aventures littéraires suggérées par l’équipe culturelle d’ICI Ottawa-Gatineau pour souligner la journée Le 12 août, j’achète un livre québécois.
Dans son premier roman, la comédienne Marie-Chantal Perron raconte l’histoire de Prunelle, dont l’ancienne belle-mère, Marie, a quitté son père quand elle était petite. Un jour, Marie publie un livre dans lequel elle raconte les 12 mois qu’il lui a fallu pour quitter cet homme et, du même coup, laisser derrière elle cette jeune Prunelle, à qui elle s’était beaucoup attachée.
À travers les époques, les contes de fée et les yeux d'Hollywood, le mot "belle-mère" a pris une connotation négative et est devenu synonyme d'être une mauvaise mère. Marie-Chantal Perron illustre que ce rôle de "deuxième mère" peut s’incarner dans la bienveillance, souligne le reporter culturel au Téléjournal Ottawa-Gatineau, Kevin Sweet.
« [Ce livre est] un bel exemple que ce ne sont pas seulement les mères biologiques qui peuvent être aimées inconditionnellement. »
En quête d’elle-même, Rosalie décide de tout laisser derrière elle – son travail et son conjoint – pour voyager autour du monde. Âgée de 29 ans, elle s’envole pour l’Europe avec sa meilleure amie Clara, avant d'atterrir en Thaïlande, où elle rencontre Liam, qui cache un mystérieux secret.
Cette idée du personnage choisissant de tout quitter pour voyager n’est pas nouvelle, mais Benoît Picard réussit à captiver le lecteur du début à la fin. N’étant pas raconté de manière chronologique, le récit dévoile les péripéties de Rosalie par petites doses et ne répond pas à toutes les questions d’un coup, fait valoir la reporter culturelle du Téléjournal week-end Ottawa-Gatineau, Marika Bellavance.
Il s’agit du premier roman de l’auteur, lui-même grand voyageur.
« L’histoire est légère, drôle et touchante, et Benoît Picard réussit avec brio à mettre en scène une narratrice féminine crédible, dans un genre littéraire (la comédie romantique) moins souvent exploré par les auteurs au Québec. »
Diane est à bout de souffle, sur le point d’imploser. Afin de demeurer compétitive au travail, elle choisit donc de subir une étrange opération la faisant ressembler, par son comportement, au lièvre d’Amérique. Or, pour survivre, Diane devra ralentir la cadence, renouer avec sa vraie nature, en se rappelant d’où elle vient.