Six jeunes cinéastes africains réaliseront des courts pour Netflix
Radio-Canada
Six jeunes réalisateurs et réalisatrices de six pays africains ont remporté un concours de court métrage sur le thème des « contes populaires d'Afrique réinventés », lancé par l'UNESCO et Netflix, et vont recevoir un budget pour créer leurs films qui seront diffusés sur la populaire plateforme.
Les cinéastes mauritanien Mohamed Echkouna, nigériane Korede Azeez, tanzanien Walter Mzengi, kényane Voline Ogutu, sud-africaine Gcobisa Yako et ougandais Loukman Ali ont été sélectionnés parmi plusieurs milliers de candidats et candidates, a indiqué Ben Amadasun, responsable Afrique des contenus originaux et acquisitions de la plateforme de vidéo à la demande.
Il est évident que l'Afrique regorge de formidables et talentueux conteurs et conteuses d'histoires qui sont prêts à partager leurs visions multiples et à célébrer la culture et le patrimoine de l'Afrique, a ajouté M. Amadasun.
Les six gagnants et gagnantes recevront 25 000 dollars (32 000 dollars canadiens) à titre personnel et bénéficieront d'une formation et d'un encadrement par des pros de l'industrie.
Ils recevront en outre un budget de 75 000 dollars (95 000 dollars canadiens) pour créer, filmer et produire leurs courts métrages qui seront diffusés sur Netflix cette année, précisent l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) et Netflix.
Ces jeunes réalisateurs et réalisatrices ont proposé des projets inspirés de grands contes populaires africains, mais en les réinventant et dans plusieurs langues africaines (notamment en peul, swahili, luo, xhosa ou haoussa). La première de ces films sera célébrée au siège de l'UNESCO en fin d'année.
Rendre leurs films accessibles à un public international fait partie de notre engagement à promouvoir la diversité culturelle à travers le monde, a souligné de son côté Audrey Azoulay, directrice générale de l'UNESCO.
Les artistes lauréats et participants témoignent de la culture florissante, diverse et en constante évolution que l'Afrique subsaharienne a à offrir et que l'UNESCO souhaite promouvoir.
Les personnes inscrites au concours devaient notamment être âgées entre 18 et 35 ans, vivre et être originaires d'un pays d'Afrique subsaharienne et avoir minimum deux ans (et maximum cinq ans) d'expérience professionnelle dans l'industrie audiovisuelle.