Silence radio sur l’avenir des terres des Soeurs de la Charité
Radio-Canada
Il s’est passé plus de 70 jours depuis le dépôt de la proposition d’achat du gouvernement du Québec aux Soeurs de la Charité, elles qui avaient 21 jours pour y répondre. Bien que ce délai soit largement dépassé, les deux parties refusent de commenter l’affaire. Impossible de savoir où en sont les négociations.
Joint au téléphone, le porte-parole de la communauté religieuse, Jean Gagné, a rapidement lancé nous ne commenterons pas. Même réponse du côté de Justin Carrier, l’attaché de presse du ministre de l’Agriculture qui nous assure qu’il nous tiendra au courant d'éventuels développements.
La proposition de Québec a été présentée le 9 septembre à la communauté religieuse qui avait 21 jours pour prendre une décision. Le gouvernement souhaite aménager un agroparc combinant agriculture, enseignement et recherche sur ces terres d'environ 250 hectares.
Les détails financiers n'ont pas été dévoilés, mais l'offre correspondrait à l'évaluation municipale de ces terres qui avoisine les 30 millions de dollars.
Vendredi, le nouveau maire de Québec, Bruno Marchand, a discuté avec le premier ministre François Legault lors d'une première rencontre officielle.
Selon nos informations, l'enjeu des terres des Soeurs de la Charité faisait partie du menu des discussions entre les deux élus. Il n'a toutefois pas été soulevé lors de la conférence de presse qui a suivi la rencontre.
En mai dernier, le parti de Bruno Marchand, Québec forte et fière (QFF), avait clairement affiché ses couleurs, étant en faveur de la protection de la vocation agricole de ces terres situées dans l'arrondissement de Beauport.
La nouvelle conseillère du district de Louis-XIV, Maire-Pierre Boucher, a fait de cet enjeu un de ses engagements électoraux.
C'est d'ailleurs cette conseillère de l'équipe de QFF qui a hérité, entre autres, du dossier de l'aménagement du territoire au comité exécutif.