Sherbrooke souhaite nommer des lieux publics par des noms d’entreprises privées
Radio-Canada
Le conseil municipal de Sherbrooke aimerait nommer des infrastructures publiques par des noms d’entreprises privées en échange d’une contribution financière.
On comprend que c’est un changement de culture et de posture pour la Ville de Sherbrooke, mais je vous dirais qu’on est un peu en retard par rapport à d’autres municipalités , a souligné la mairesse Évelyne Beaudin.
Un document soumis aux élus pour les aider dans leur prise de décision cite d’ailleurs en exemple plusieurs Villes qui ont adopté cette pratique. Le cas de Rouyn-Noranda qui a nommé un centre aquatique au nom d’une entreprise minière mentionné tout comme celui de la Ville de Gatineau qui a baptisé un centre sportif Slush Puppie .
La Ville souhaite ainsi trouver de nouvelles sources de revenus. La mairesse juge qu’il ne s’agit pas uniquement que d’une question de toponyme, mais de trouver une manière de développer de véritable partenariat avec des entreprises .
Un comité sera mis sur pied afin d’approcher des entreprises privées qui souhaiteraient investir en échange d’une visibilité. La première infrastructure offerte au privée sera celle du parc Sylvie-Daigle.
La conseillère municipale Hélène Dauphinais a inscrit sa dissidence concernant cette démarche intitulée alliances de marques 2022 . Personnellement, pour commercialiser ma ville, je trouve que ce qu’on obtient en échange d’un logo de compagnie, je trouve que ça ne vaut pas la peine , a-t-elle déclaré. Des craintes partagées par la conseillère Geneviève Laroche.
Le conseiller Paul Gingues a quant à lui salué la démarche. Je pense qu’on est rendu là pour générer de belles affaires pour la ville de Sherbrooke , a-t-il mentionné.
En plus du parc Sylvie-Daigle, d’autres lieux ont été ciblé comme ayant un potentiel de remplacement de leur appellation par celle d’une entreprise. Il s’agit notamment du Centre de foire des Sherbrooke et du Centre Julien Ducharme.