Seyi Smith veut être la voix des athlètes au CIO
Radio-Canada
Alors que les Jeux olympiques de Pékin approchent à grands pas, l’ancien athlète Seyi Smith se prépare pour un autre type de compétition. Le sprinteur et bobeur d’Ottawa, qui a participé aux Jeux de 2012 et de 2018, tente sa chance pour devenir représentant à la Commission des athlètes du Comité international olympique (CIO).
Pour Smith, c’est littéralement une campagne électorale qui s’est amorcée depuis quelques semaines.
J’adore le sport! J’adorais être un athlète et j’adore être bénévole dans ce monde. J’étais membre de la Commission du Comité olympique canadien et c’est la suite logique pour moi, explique-t-il.
L’homme de 34 ans espère remplacer une autre Canadienne, Hayley Wickenheiser, dont le mandat tire à sa fin.
J’ai parlé beaucoup à d'autres athlètes d’une ville à l’autre et de province en province. J’ai aussi parlé aux chefs d'autres pays. Les athlètes ont beaucoup de problèmes en commun, mais pas beaucoup de solutions. J’ai beaucoup d’idées pour aider les athlètes en général. Ça me passionne, raconte Smith.
L’ancien sportif veut notamment mettre de l’avant ses idées en matière d’environnement. Ce sujet lui tient à cœur et il a lancé plusieurs initiatives pour faire avancer la cause.
« J’ai passé ma vie à vouloir aller plus vite comme athlète, je veux maintenant aller plus vite pour l’environnement. »
J’ai une grande passion pour la durabilité et je voudrais poursuivre sur la scène mondiale. Nous avons lancé la journée du sport vert au Canada récemment et j’ai lancé mon entreprise Racing to zero - YYC. Nous essayons d’aider les événements sportifs à penser à leurs émissions de carbone et à leurs procédés de durabilité, ajoute l’ingénieur chez Hydro Ottawa.
S’il est enthousiaste devant sa prochaine mission, Seyi Smith sait qu’elle vient avec un enjeu de taille : les athlètes olympiques sont peu nombreux à voter. Moins de 40 % d’entre eux ont participé au dernier scrutin.