Sensibilisation et enseignement à la journée des Trappeurs
Radio-Canada
Lors de la journée des Trappeurs, samedi à Rouyn-Noranda, une dizaine d’exposants ont abordé divers enjeux relatifs au piégeage et à la fourrure, alors que les événements des deux dernières années ont quelque peu chamboulé le milieu.
L'événement s'est tenu à l'école La Source, après deux ans de pause en raison de la pandémie.
Le président de l'Association des trappeurs de Rouyn-Noranda, André Richer, constate que le marché de la fourrure a perdu un peu d'élan depuis la pandémie.
On est dans un creux de vague. Il y a moins d'encans, moins d'enchères, moins de ventes de fourrures, dit-il. Il y a trois ans, on a perdu un gros encan à Toronto, la NAFA, ils ont cessé leurs activités. Là, on a juste Fur Harvester, mais la passion est là.
Cependant, il se réjouit qu'une nouvelle génération ait de l'intérêt pour la trappe.
On fait beaucoup de mentorat auprès des jeunes, souligne-t-il. On fait des soirées de dépiautage pour les initier. Ils apprennent beaucoup, c’est comme une école.
Hugues Bordeleau, passionné de trappe, démontrait une préparation de peaux lors de l’événement. Il remarque lui aussi que le marché de la fourrure a ralenti depuis la pandémie.
En Chine, ce sont de gros acheteurs [de fourrures]. Et en plus ces temps-ci avec la guerre, les Russes aussi c'étaient de gros acheteurs, donc les prix stagnent pas mal, indique-t-il.
Toutefois, il se sentait heureux de participer à la journée des Trappeurs, un événement qui, selon lui, permet de sensibiliser la population à la réalité des trappeurs.