Semaine nationale du véhicule électrique : l’Est-du-Québec prend le virage vert
Radio-Canada
Les initiatives se multiplient pour tenter de convaincre la population de prendre le virage vert. En cette Semaine nationale du véhicule électrique, le programme e-roule incite des écoles de conduite du Québec à mettre de côté les voitures à essence. Dans l'Est-du-Québec, trois d'entre elles y participent.
Le programme gouvernemental e-roule a été mis en place par le ministère des Transports vers la fin de l'année 2020 et se terminera en 2022.
Au terme de cette période, 150 écoles de conduite situées aux quatre coins du Québec auront retiré 200 véhicules à essence du réseau routier. C'est ce que confirme Yves Georges, président de la Fondation québécoise d'éducation en sécurité routière, qui pilote e-roule.
Le but, c'est de remplacer les véhicules à essence qui sont extrêmement polluants parce que des cours de conduite, c'est surtout en ville et c'est du va-et-vient [...], rappelle-t-il.
La propriétaire de l'école de conduite À la survie de Matane, Valérie Lapointe, s'est affairée à déboulonner les mythes entourant la voiture électrique au sein de son équipe, avant même d'en acquérir.
Cette dernière raconte qu'au départ, l'équipe a calculé qu'une autonomie de 350 à 400 kilomètres serait nécessaire. D'ailleurs, Mme Lapointe craignait de devoir brancher le véhicule en milieu de journée. Finalement, on se rend compte qu'on la charge même pas tous les jours, mentionne-t-elle, satisfaite.
En plus d'être moins polluante, la voiture électrique a un autre impact positif. On a remarqué, les moniteurs et moi, que souvent, ça va être plus zen dans l'auto. Il n'y a pas de bruit, pas de vibration, indique Mme Lapointe.