
Se rapprocher de son rêve d’être chef d’orchestre
Radio-Canada
Le musicien et compositeur Trevor Wilson, originaire d’Ottawa, rêve d’être chef d’orchestre depuis l’adolescence. Aujourd’hui âgé de 26 ans et fraîchement diplômé d’une maîtrise en direction d’orchestre, il passera la prochaine année aux côtés du chef Yannick Nézet-Séguin, au sein de l’Académie de direction d'orchestre de l'Orchestre Métropolitain (OM), à Montréal.
Au total, cinq aspirants maestros canadiens ont été sélectionnés pour participer à ce nouveau programme de mentorat offert par l'OMOrchestre Métropolitain. Les deux jeunes femmes et trois jeunes hommes auront ainsi accès aux répétitions et aux coulisses des concerts jusqu’en juin 2022.
Je suis extrêmement reconnaissant [...] d’avoir l'opportunité de bénéficier de la sagesse [de Yannick Nézet-Séguin], d’apprendre de lui et d’observer les répétitions avec les musiciens, se réjouit l’Ottavien d’origine, désormais établi à Montréal.
L’expérience pratique, c’est la chose la plus précieuse. Il y a une grande différence entre diriger des [musiciens] amateurs et diriger des professionnels.
Détenteur d’un baccalauréat et d’une maîtrise en violon de l’Université d’Ottawa, Trevor Wilson a également complété l’année dernière sa maîtrise en direction d’orchestre à l’Institut Peabody, situé à Baltimore, aux États-Unis.
La direction musicale est un domaine très contingenté et les occasions de développement se font assez rares, souligne la responsable de l'éducation à l'OMOrchestre Métropolitain, Laura Eaton.
Car s’il peut y avoir une vingtaine de violonistes au sein d’un ensemble, il ne peut y avoir qu’un seul chef d’orchestre.