Scandales d’agressions sexuelles à Hockey Canada : statu quo chez Hockey N.-B.
Radio-Canada
Hockey Nouveau-Brunswick ne condamne pas – pour l’instant – Hockey Canada, dans la foulée des scandales d'agressions sexuelles alléguées qui secouent l’organisation.
La fédération néo-brunswickoise a affirmé jeudi qu’elle continue d'attendre les résultats de la révision indépendante de la gouvernance de Hockey Canada et ses recommandations.
Dans une déclaration écrite, Hockey Nouveau-Brunswick dit toutefois comprendre les préoccupations soulevées par ses membres et d'autres personnes dans tout le pays, et prend des mesures pour y répondre.
Elle ajoute qu’elle est fermement engagée à mener le changement culturel du sport.
« Nous avons engagé des experts en la matière sur les thèmes de la violence sexuelle, de la masculinité, de la maltraitance et de la discrimination. Nous promouvons la diversité, l'équité et l'inclusion, et intégrons ces valeurs importantes dans toute l'organisation. »
Des voix s'élèvent un peu partout à travers le pays, car la Fédération canadienne de hockey continue de défendre ses dirigeants, lourdement blâmés pour leur réaction à des allégations de viols collectifs qui auraient été perpétrés par des joueurs de l’Équipe Canada junior.
Hockey Canada a réglé en secret une poursuite de plusieurs millions de dollars, intentée par une femme qui soutient que huit joueurs d’Équipe Canada junior l’ont violée en 2018 à London, en Ontario.
Une enquête policière a par ailleurs été ouverte récemment en Nouvelle-Écosse, où des joueurs auraient perpétré au début 2003 un viol collectif, à Halifax, selon une présumée victime.
Au cours des derniers jours, de nombreux partenaires de Hockey Canada ont rompu – en totalité ou en partie – leurs liens avec l’organisation.