Saveurs dans le vapotage: des inspections pour le respect de l'interdiction
TVA Nouvelles
L'interdiction de saveurs dans la vente des produits de vapotage en vigueur depuis près de huit mois ne semble pas toujours être respectée par les commerçants. Les inspecteurs du ministère ont toutefois à l’œil sur les récalcitrants.
La vente de produits de vapotage contenant une saveur ou un arôme autre que le tabac est interdite depuis le 31 octobre dernier au Québec.
Certains commerces spécialisés en vente de produits de vapotage se sont transformés au cours des derniers mois pour devenir des commerces vendant différents produits.
«On voit entre autres des petits stratagèmes où c'est facile d'incorporer le réhausseur de saveurs dans le liquide de nicotine. C'est essentiellement, même si ce n'est pas dit sur la bouteille, c'est fait pour qu'on utilise les deux ensembles. C'est fait pour rendre la vie facile pour contourner la loi québécoise», a expliqué la codirectrice et porte-parole de la Coalition québécoise pour le contrôle du tabac, Flory Doucas.
La situation est aussi dénoncée par le Regroupement des tabagies du Québec.
«Les propriétaires de tabagie, on reste honnête et on voit nos ventes fondre de 40%. Je ne vous cacherai pas que, certains membres, ça leur donne des envies aussi de commencer à tricher», a affirmé le porte-parole du regroupement, Michel Poulin.
Les visites des inspecteurs du ministère de la Santé et des Services sociaux pour s'assurer du respect des nouvelles dispositions en vigueur progressent.
Selon des données obtenues par TVA Nouvelles, 1030 visites d'inspection ont été effectuées dans les points de vente de produits du tabac et de vapotage entre le 31 octobre et la mi-mai.
À la fin du mois de mars, 744 visites avaient été réalisées.