Sault-Sainte-Marie, les Maple Leafs et les liens étroits qui les unissent
Radio-Canada
Le monde est petit, se dit-on souvent. Le sentiment n'a jamais été aussi vrai que dans le vestiaire des Maple Leafs de Toronto où l'on trouve un nombre impressionnant de personnes ayant passé un pan de leur vie à Sault-Sainte-Marie, dans le Nord de l'Ontario.
Cette ville située à la confluence des lacs Supérieur et Huron, à 300 km à l'ouest de Sudbury, est bien jolie, mais elle n'est pas une carte postale. Du moins, pas au point de justifier que près du quart de la formation actuelle des Maple Leafs y ait passé du temps.
Sauf que c'est bien le cas et la Ville le doit à son équipe de hockey, les Greyhounds, qui évoluent dans la Ligue de l'Ontario (OHL).
À une certaine époque, les Hounds devaient leur renommée à nul autre que Wayne Gretzky. Le surdoué du hockey y a joué sa seule saison dans le hockey junior ontarien, inscrivant l'invraisemblable total de 182 points en 63 parties lors de la saison 1977-1978.
Ron Francis, Paul Coffey et Joe Thornton, tous aussi des légendes du hockey, y ont fait leurs classes. Plus récemment, c'est toutefois à un autre prodige que l'équipe doit la plus récente part de sa notoriété, soit Kyle Dubas.
Le directeur général des Maple Leafs est né et a grandi à Sault-Sainte-Marie. Il a en quelque sorte été formé chez les Hounds alors que son grand-père Walter y a été entraineur pendant les années 60. Il a lui-même occupé plusieurs rôles mineurs au cours de sa jeunesse avant de devenir directeur général de l'équipe à 25 ans.
En quelques années à la barre de l'équipe de son enfance, Dubas a vu passer l'attaquant Michael Bunting ainsi que les gardiens de but Jack Campbell et Matt Murray. Il a aussi embauché un entraîneur du nom de Sheldon Keefe. Tôt ou tard, chacun d'eux l'a rejoint, jetant les bases d'une petite communauté saultite chez les Leafs.
On est plusieurs à avoir fait nos débuts à [Sault-Sainte-Marie] et puis à avoir fait notre chemin jusqu'ici [chez les Maple Leafs]. C'est plutôt cool qu'on soit tous à nouveau réunis comme ça, a indiqué Bunting en entrevue à Radio-Canada.
Pouvoir les rejoindre, ça faisait partie des raisons pour lesquelles je souhaitais jouer à Toronto. J'ai connu du succès sous Keefe, qui a été mon entraîneur dans le junior, et j'étais familier avec eux alors ç'a assurément influencé ma décision.