Saouls en croisière: deux amis volent plus de 134 000$ en bijoux
TVA Nouvelles
Un duo de trentenaires britanniques aurait échappé de très peu à une peine de prison après avoir commis un « vol impulsif » dans la bijouterie de luxe d’un bateau de croisière avec alcool à volonté, où ils étaient embarqués seulement quatre heures plus tôt.
« Le problème semble être l'alcool. [Il] devait être évident qu'ils étaient ivres [et c’était] une recette pour le désastre. Ils reconnaissent qu'ils ont fait quelque chose de très, très mal et qu'ils doivent être punis », a indiqué l’avocat des deux hommes, Rob Harding, selon « The Telegraph » dimanche.
Après avoir écouté les témoignages, le juge Nicholas Rowland aurait reconnu que les deux amis, Gary Cooper et Benjamin Greenwood, avaient agi « hors de leur caractère » au moment où ils auraient dévalisé, en mars 2023, un magasin de bijoux de luxe du bateau de croisière MSC Virtuosa, sur lequel ils venaient juste d’embarquer.
« Il s’agissait d’un vol impulsif dans un magasin sans surveillance. Vous n'étiez sur le bateau que depuis quatre heures », a noté le magistrat devant le tribunal, selon le média britannique.
Les deux hommes, âgés respectivement de 30 et 33 ans, avaient payé pour le forfait d’alcool à volonté, et étaient ainsi complètement ivres au moment où Greenwood aurait volé deux colliers et huit bagues en les cachant dans son pantalon, pendant que Cooper montait la garde.
Le total de leur butin était évalué à 76 000 livres sterling, soit plus de 134 000$ canadiens. Ils auraient néanmoins eu le temps de vendre un collier et cinq bagues avant que Gary Cooper ne se rende lui-même aux autorités, et que Benjamin Greenwood soit attrapé à l’aéroport de Gatwick à Londres.
Les bijoux vendus n’auraient pas été récupérés par les autorités, selon The Telegraph.
Malgré cela, les deux amis auraient admis leur crime en s’excusant pour leurs actions « idiotes » et « stupides », si bien que le juge aurait noté un grand potentiel de réhabilitation, selon le média britannique.
À cela, le juge a ajouté qu’une peine privative de liberté aurait un «impact néfaste» sur les enfants respectifs des trentenaires.