
Santé publique : trouver l’équilibre entre la gestion de la pandémie et le reste
Radio-Canada
Alors que la COVID-19 continue de se propager dans la région, les bureaux de santé publique du Nord de l’Ontario révisent leurs priorités et ont commencé à remettre en marche certains programmes mis de côté ou qui avaient moins de ressources pendant la pandémie.
Cela comprend des séances de vaccination pour les enfants pour d’autres maladies, où il y a du rattrapage à faire, ainsi que les cliniques de santé sexuelle.
On sait que la pandémie est en train d’évoluer, alors notre personnel de santé publique sera en mesure de mieux équilibrer nos interventions, affirme d’entrée de jeu, Nastassia McNair, gestionnaire pour Santé publique Sudbury et districts (SPSD).
La plupart de notre personnel a travaillé dans le programme de la COVID-19 pendant les deux dernières années, souligne-t-elle. En février, on a quelques membres du personnel qui sont retournés à leur programme de base pour rétablir nos priorités de relance.
Elle ajoute que plusieurs programmes ont continué depuis deux ans, notamment les inspections dans les milieux à haut risque ou les programmes auprès des nouveaux-nés, avec des visites virtuelles.
Pour l’instant, Santé publique Sudbury et districtsSPSD a établi quatre priorités dans son plan de relance, publié en février.
« On veut remettre les enfants sur la bonne voie. On veut niveler vers le haut les possibilités d’être en santé. On veut aussi favoriser l’amélioration de la santé mentale, et la quatrième est de favoriser la création d’endroits sécuritaires. »
D’autres priorités s’ajouteront selon l’évolution de la pandémie. On ne peut pas recommencer tous nos programmes en ce moment, note Mme McNair.
Des démarches semblables sont en cours au Bureau de santé Porcupine (BSP).