
Santé mentale durant la pandémie: les Québécois ont demandé le plus d’aide
TVA Nouvelles
Près d’un Québécois sur quatre (21,2%) aurait demandé de l’aide pour leur santé mentale durant la pandémie, selon ce que révèle un coup de sonde de la firme Nanos, rendu public mercredi.
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Du 21 au 23 janvier 2022, la firme de recherche a questionné à l’aide de sondages en ligne et au téléphone 1 049 Canadiens âgés de 18 ans et plus recrutés au hasard. L’étude, conduite par Nanos, a été commandée par CTV News.
Les Québécois ont plus souvent admis avoir demandé de l’aide que la moyenne canadienne, qui se situe à 18 %. En revanche, seulement une personne originaire des Prairies canadiennes sur huit (12,7 %) a demandé de l’aide psychologique durant la pandémie.
Le coup de sonde a également révélé que les conditions de santé mentale des Canadiens se sont lentement affaiblies au cours de la pandémie, 47 % des Canadiens ont indiqué que leur santé mentale s'est détériorée par rapport à avant la COVID-19, contre 38 % en avril 2020.
«La proportion de Canadiens qui déclarent que leur santé mentale s'est détériorée par rapport à avant la pandémie continue d'augmenter avec maintenant près d'un sur deux disant que c'est pire (18%) ou un peu pire (29%)», a indiqué Nanos par voie de communiqué. «Les jeunes Canadiens sont beaucoup plus susceptibles de déclarer que leur santé mentale est pire ou quelque peu pire (64 %) que les Canadiens plus âgés (31 %)».
Dans ce qui semble avoir le plus affecté les Canadiens, la perte de contacts sociaux (63%) semble être le facteur le plus important. Les répondants ont aussi été questionnés sur quand, selon eux, la pandémie serait terminée. Plus d’un sondé sur cinq (22,2 %) a répondu dans plus de douze mois, alors que 16.4 % d’entre eux ont répondu plus de deux ans.