
Sans l’engagement des entreprises, point de salut
Métro
Un des buts à long terme de l’Accord de Paris est d’atteindre le stade de zéro émission nette d’ici le milieu du XXIe siècle. Métro a enquêté pour savoir à quel point nous sommes loin de cet objectif.
Atteindre le stade de zéro émission nette est urgent pour lutter contre les changements climatiques et prévenir ses conséquences néfastes. Cet objectif a été établi par les acteurs politiques, économiques et financiers et coordonné par l’Organisation des Nations unies (ONU) depuis que l’Accord de Paris a été signé, en 2015.
Selon une étude récente publiée dans le journal Nature, un total de 131 pays sont en discussion, ont annoncé ou ont adopté des cibles de zéro émission. Cela représente 72% des émissions totales au monde.
L’engagement des entreprises est critique, particulièrement lorsqu’on considère que seulement 100 d’entre elles sont responsables de 71% des émissions de gaz à effet de serre depuis 1988, selon un rapport du Carbon Disclosure Project intitulé «The Carbon Majors Database».
La bonne nouvelle est que plusieurs entreprises se sont jointes à l’engagement de réduire leurs émissions au cours des prochaines décennies afin de mettre un terme au réchauffement climatique.
En fait, un rapport récent de l’ONU révélait que plus de 160 sociétés ayant des actifs de 70 trillions de dollars ont décidé de collaborer et d’atteindre les objectifs de l’Accord de Paris.
Ces entreprises forment le Glasgow Finance Alliance for Net Zero Emissions (GFANZ). Ses membres incluent de grands gestionnaires et propriétaires d’actifs ainsi que des banques qui ont le pouvoir de mobiliser des milliers de milliards de dollars pour réaliser la transition verte.