Salaire des éducatrices en garderie : le N.-B. doit investir davantage, dit l’opposition
Radio-Canada
Les partis de l'opposition au Nouveau-Brunswick croient que le gouvernement provincial doit investir davantage dans le secteur de la garde d'enfants. Ils réagissent ainsi à la hausse inégale des salaires des éducatrices en garderie.
L'entente conclue avec Ottawa afin de diminuer les frais de garderie pour les enfants 5 ans et moins est un pas dans la bonne direction, mais plusieurs députés s'entendent pour dire qu'il reste plusieurs problèmes à régler.
Depuis le 1er avril, les éducatrices de la petite enfance qualifiées ont eu droit à une augmentation de salaire de plus de 4 $, pour atteindre 23,47 $ de l'heure. Cependant, leurs collègues qui travaillent avec les enfants de plus de 5 ans, soit dans les services après classe, n’y ont pas droit.
Roger Melanson, chef par intérim du Parti libéral du Nouveau-Brunswick, demande au gouvernement de Blaine Higgs d’aller plus loin pour aider les services après classe.
Ça va rendre ça extrêmement plus compliqué pour les opérateurs et opératrices de garderies de maintenir leurs éducatrices, qui feront en principe 4$ de moins par heure, explique Roger Melanson.
Le parti libéral croit que la situation financière de la province permet de tels investissements.
On sait que le gouvernement du Nouveau-Brunswick a accumulé un surplus budgétaire de près de 1 milliard de dollars depuis deux ans, donc il a une capacité financière d’investir dans nos enfants [...] dans nos familles , explique Roger Melanson.
Du côté du Parti vert, la députée de Memramcook-Tantramar Megan Mitton trouve qu’il est injuste de laisser de côté une partie des éducatrices. Elle réitère l’importance des services de garde après classe, qui sont essentiels pour de nombreuses familles.
C’est très difficile pour les parents, et en particulier pour les femmes, de s’engager et d'être des employés à temps plein dans l’économie si leur enfant n’a pas de garde [...] après l’école.