
Salah Abdeslam interrogé dans le cadre du procès des attentats du 13 novembre 2015
TVA Nouvelles
Il s'est lui-même décrit comme un enfant «calme», un «bon élève»: au procès des attentats jihadistes qui ont frappé à Paris le 13 novembre 2015, la cour d'assises spéciale de Paris a commencé à interroger mardi le principal accusé, Salah Abdeslam, sur sa trajectoire de vie avant la tuerie.
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Après cinq semaines de dépositions des rescapés des attaques et des proches des victimes, le procès est entré dans une nouvelle phase, avec les interrogatoires de personnalité des 14 accusés présents, prévus sur quatre jours.
Suivant en partie un «ordre alphabétique», la cour a démarré la séquence en début d'après-midi par l'interrogatoire de Salah Abdeslam, seul membre encore en vie des commandos de l'Etat islamique (EI) qui ont fait 130 morts et des centaines de blessés à Paris et à Saint-Denis, en région parisienne, le 13 novembre 2015.
Gilet gris sur chemise claire, cheveux coupés ras et barbe noire fournie, Salah Abdeslam a d'abord décliné date et lieu de naissance, le 15 septembre 1989 à Bruxelles.
Fils d'immigrés marocains, il a ensuite précisé qu'il n'avait qu'«une seule» nationalité, la nationalité française, ses parents ayant vécu en France avant de s'installer en Belgique.
«Je suis le quatrième d'une fratrie de cinq. J'ai trois grands frères, une petite soeur. Qu'est-ce que vous voulez savoir ?», a poursuivi Salah Abdeslam d'une voix calme teintée d'un léger accent belge, les mains jointes devant lui dans le box.