Sakkari et Sabalenka s’imposent aux finales de la WTA
Radio-Canada
Maria Sakkari, demi-finaliste de la précédente édition, a bien entamé les finales de la WTA lundi, à Fort Worth, au Texas. Elle a battu l'Américaine Jessica Pegula 7-6 (8/6) et 7-6 (7/4) dans le premier match du groupe Nancy Richey.
Sakkari (no 5) et Pegula (no 3) se sont d'abord fait des amabilités, cédant leur service trois fois à tour de rôle. Tant et si bien que la Grecque, qui avait à chaque fois brisé la première, a dû attendre le jeu décisif pour se détacher à sa troisième balle de manche.
Dès le début de la seconde manche, elle a ravi l'engagement de sa rivale, qui l'avait éliminée il y a deux semaines en finale du Masters 1000 de Guadalajara, pour mener 3-0. Mais Pegula est encore parvenue à recoller au score, mais en vain.
Après avoir sauvé deux balles de match sur son service à 6-5, l'Américaine a encore craqué au bris d’égalité, envoyant la balle dans le filet sur la troisième occasion de Sakkari, qui mène désormais 4-2 dans leurs confrontations.
Je suis très heureuse de m'être imposée. Les matchs ne sont jamais faciles face à Jessica. Il fallait que je me batte et que je garde confiance dans mon jeu, a-t-elle dit à chaud sur le court, dans un Dickies Arena qui sonnait creux, avec à peine un millier de spectateurs. L'enceinte peut en accueillir 14 000.
Lors du deuxième match de la journée, la Bélarusse Aryna Sabalenka (no 7) a eu le dessus sur la Tunisienne Ons Jabeur en trois manches de 3-6, 7-6 (7/5) et 7-5.
D'une certaine manière, un miracle s'est produit pour moi et j'ai pu gagner ce match, a dit Sabalenka, parvenue à renverser Jabeur au bout d'une lutte très serrée de 2 h 28 min.
La Tunisienne, finaliste à Wimbledon et aux Internationaux des États-Unis cette saison, a en effet été très proche d'en finir, en se retrouvant à deux points de la victoire dans le bris d’égalité de la deuxième manche, après avoir facilement empoché la première.
La Bélarusse a plutôt été récompensée pour sa persévérance, malgré trois bris que sa rivale a réussi à contrer, quand elle pensait avoir fait la différence chaque fois.