Saint-Jean s’intéresse à l’énergie résiduelle des entreprises
Radio-Canada
La Municipalité de Saint-Jean au Nouveau-Brunswick veut savoir s’il est possible de récupérer la chaleur résiduelle de certaines grandes entreprises industrielles pour chauffer des édifices dans la ville.
Les conseillers ont adopté une motion, lundi soir, afin de demander au ministère des Ressources naturelles du Canada de financer une étude de faisabilité qui serait effectuée par l’entreprise de recherche et de consultation TorchLight Bioresources.
La mairesse Donna Reardon a déclaré que la perte de cette chaleur est très frustrante alors qu’elle pourrait servir à quelque chose. Elle estime que récupérer cette chaleur aiderait Saint-Jean à réduire ses émissions de gaz à effet de serre.
Le directeur de TorchLight Bioresources, Jamie Stephen, a dit aux conseillers que l’étude évaluera la quantité d’énergie résiduelle des industries dans la ville.
Il a expliqué que les réseaux énergétiques de quartier emploient une source centrale de chaleur ou de refroidissement pour redistribuer l’énergie à des édifices voisins grâce à des conduites d’eau chaude ou froide. Étant donné les conditions climatiques à Saint-Jean, l’étude portera uniquement sur la distribution d’eau chaude, a-t-il précisé.
Plutôt que d’avoir une fournaise dans chaque édifice, il est possible d’avoir un système de chauffage central qui dessert plusieurs édifices, a-t-il indiqué.
Ce genre de système, selon lui, est plus courant en Europe qu’au Canada. Il estime qu’il y en a 180 en usage au Canada, dont plusieurs dans certaines des plus grandes municipalités au pays.