Séjour controversé à Tofino: de nouveaux liens avec les paradis fiscaux
TVA Nouvelles
L’homme d’affaires James McRoberts, dont la propriété familiale a accueilli les Trudeau à Tofino, la semaine dernière, semble avoir été encore plus actif dans les paradis fiscaux qu’on le croyait d’abord.
Une nouvelle recherche dans les Paradise Papers révèle qu’il était aussi actionnaire d’une compagnie incorporée cette fois à la Barbade, en plus des deux autres avec lesquelles il était impliqué à Malte.
La compagnie porte le curieux nom de Non-Elephant Encryption Systems et a été fondée en 2000 à la Barbade, État reconnu à l’époque comme un paradis fiscal.
Nous avons pu trouver une compagnie au nom semblable en Alberta et une autre en Irlande. Cependant, toutes les deux ont été dissoutes depuis.
Le premier ministre fait face à une forte vague de critiques depuis son séjour en famille la semaine dernière dans une somptueuse demeure de Tofino, sur les bords du Pacifique en Colombie-Britannique. La maison, évaluée à 18,7 millions $, appartient à l’épouse de M. McRoberts.
On reproche à Justin Trudeau d’y avoir séjourné, le 30 septembre, alors que se tenait la première Journée nationale de la vérité et de la réconciliation consacrée aux Autochtones et de ne pas avoir participé à ses activités.
Les liens de McRoberts avec des paradis fiscaux sont venus accentuer la controverse.
Notre Bureau d’enquête a découvert que les compagnies dans lesquelles McRoberts était actionnaire à Malte étaient spécialisées dans les paiements en ligne.