Sébaste : Québec à la défense de ses parts historiques
Radio-Canada
Malgré plusieurs démarches, Québec n’a encore obtenu aucune garantie d’Ottawa sur le respect des parts historiques détenues par la province lors de l’imposition du moratoire sur la pêche au sébaste.
Le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, André Lamontagne, souhaite obtenir des réponses d’autant plus que la réouverture de la pêche exigera une réorganisation des flottilles et de nouveaux investissements dans la capture et dans la transformation. Le sébaste cligne rouge foncé dans le fond de mon écran. Il est très important qu’au Québec, on se mobilise et qu’on maintienne nos positions pour le maintien de nos parts historiques.
Historiquement, Québec disposait d’un peu plus du tiers des quotas de sébaste, dont la majeure partie était pêchée aux Îles-de-la-Madeleine.
Le partage des quotas de sébaste entre les provinces est une question politique, estime le ministre Lamontagne. Ultimement, dit-il, quand la science aura estimé que la pêche peut reprendre, ce ne sera pas une décision prise par des fonctionnaires, ce sera une décision politique.
André Lamontagne commente ainsi la consultation entreprise en septembre dernier par les fonctionnaires de Pêches et Océans.
Une consultation qui a été dénoncée par les flottilles côtières du golfe, surprises de constater que la consultation qu’elles attendaient depuis plusieurs mois avait été réduite à deux rencontres virtuelles et à cinq questions dont les réponses doivent être remises d’ici le 15 novembre.
Le ministre parle d’un manque de transparence de la part d’Ottawa sur la question du partage des quotas. C’est un peu comme un mollusque. On ne sait pas trop qui s’occupe de quoi, qui décide quoi. Ça consulte. On n’a pas de réponses à nos questions. En fin de compte, il y a quelqu’un qui va devoir donner des réponses aux représentations du Québec.