Rugby : le Rouge et Or à la conquête d’un deuxième titre national
Radio-Canada
Toujours invaincue cette saison, l’équipe de rugby du Rouge et Or s’est envolée vers le championnat canadien universitaire à Victoria avec une seule idée en tête : remporter le titre national.
Tout le monde est confiant. On a vraiment l’équipe pour gagner cette année, lance la capitaine Laurence Chabot.
Toutes souriantes, certaines costumées en ce jour d’Halloween, les joueuses ne semblaient pas du tout stressées au moment d’embarquer dans l’autobus vers l’aéroport de Québec, tôt lundi matin.
Championne canadienne en 2019, classée deuxième au pays cette saison, l'équipe fait assurément partie des favorites cette semaine en Colombie-Britannique. Mais les joueuses du Rouge et Or ne s'attendent pas à être traitées comme telles par leurs adversaires de l'Ouest et l'Ontario.
On se fait toujours regarder de haut. On est la seule université francophone. On arrive de loin, on est bruyantes, on est toutes petites, relate la joueuse de deuxième ligne de cinquième année Annabelle Parent. Moi, ça me fait encore plus plaisir parce que chaque année on est sur le podium et les gens restent bêtes.
Un point de vue partagé par l'entraîneur-chef François Vachon-Marceau même si, sur papier, il est difficile de croire que l’adversaire pourrait prendre le Rouge et Or à la légère. En plus d’avoir dominé le Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ) cet automne, les représentantes de l’Université Laval ont battu les Gaels de Queen’s, championnes nationales en titre et favorites du tournoi, par la marque de 38-0 en présaison.
Et l’équipe a plus de profondeur que jamais, assure Vachon-Marceau. Un point particulièrement important au championnat canadien universitaire, un périlleux tournoi nécessitant de jouer trois matchs de rugby en cinq jours.
C’est un bon chemin de croix. Avec les blessures et tout, c’est toujours difficile pour les filles. Notre profondeur devrait nous aider, explique le pilote de première année.
C’est sûr que ça tape, mais c’est pour ça qu’on pratique notre sport. Trois matchs en cinq jours, tu ne verras jamais des gars de football faire ça, pointe Annabelle Parent, sourire en coin.