Retraite dans un ashram: loin de «Mange, prie, aime»
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Dissimulé dans les montagnes des Laurentides, le ashram Sivananda attire amateurs de ressourcement et voyageurs s’imaginant suivre les traces de Julia Roberts dans Mange, prie, aime. Si l’introspection et la pratique du yoga sont assurément au rendez-vous, ces retraites déboulonnent toutefois nos visions romantiques.
Nous sommes revenues épuisée de notre séjour au ashram de Val-Morin, parce que le tableau d’activités quotidiennes est admirablement rempli et parce que, disons-le, ça peut être tout un travail que d’entrer en connexion avec soi-même.
Ce n’est pas tout le monde qui a l’habitude de se lever à 5h30 au son du gong chaque matin pour prier en groupe, randonner en silence pour méditer aux abords du lac, retourner au camp pour poursuivre méditation et prières, et faire une heure trente de yoga. Tout cela AVANT d’aller enfin bruncher à 10h!
Nous aurions cru, d’ailleurs, que les repas – végétariens – seraient pris dans un calme digne de la quiétude et de la vocation de ce large domaine… Mais ce sont plutôt des discussions animées qui ont rythmé nos deux repas journaliers.