Retraite à 40 ans: «On vit humblement pour l’instant pour vivre plus tard à notre goût»
TVA Nouvelles
Deux frères dans la vingtaine de Saint-Jean-sur-Richelieu qui s’enrichissent avec l’immobilier se gardent une paye de 50 000$ max par année pour pouvoir avoir toute la latitude nécessaire pour investir leur argent et devenir indépendants de fortune à l'aube de leurs 40 ans.
«Il y a beaucoup d’entrepreneurs qui font 300 000$, et qui se sortent 250 000$ de paye. Nous, on se garde 50 000$ max, juste assez pour vivre, et le reste on le réinvestit», résume William Gaudreault, 27 ans, courtier chez Royal LePage, investisseur immobilier et entrepreneur.
«On vit humblement pour l’instant pour vivre plus tard à notre goût. Ça fait boule de neige, ce qui fait qu’à 40 ans, on pourra juste vivre de nos placements et passer quelques mois en Floride», poursuit-il.
Lui et son frère, Félix, 24 ans, suivent le chemin de leurs parents, qui ont pu prendre leur retraite à 50 ans après avoir empilé patiemment l’argent gagné.
Leur père, entrepreneur général en construction, et leur mère, qui avait son salon de coiffure, ont bossé sans relâche pour atteindre cette liberté financière. Leurs fils suivent leur voie.
«Les samedis, mes parents travaillaient toujours. Ils nous ont toujours intégrés à leur travail parce qu’ils avaient des immeubles à revenus et ils s'en occupaient eux-mêmes. On faisait le gazon et le déneigement», explique Félix, qui a mis la main à la pâte dès son jeune âge.
«Il n’y avait pas d’excuses à ne pas travailler. Aujourd'hui, on travaille sept jours sur sept. On investit la majorité de nos profits chaque année», ajoute à ses côtés William, qui a reçu Le Journal à ses bureaux de Saint-Jean-sur-Richelieu, en Montérégie.