Retraite à 40 ans: «Je travaille 84 heures par semaine»
TVA Nouvelles
Travailler plus de 80 heures par semaine et éviter les «petites dépenses inutiles»: voilà la méthode d’une jeune femme de Joliette pour «se garder le choix» de cesser de travailler pendant la quarantaine si tel est son souhait à ce moment de sa vie.
«Je ne me prive jamais!» assure Nanouk Beauregard, 31 ans, en entrevue. «Je fais des choix pour combiner une certaine liberté aujourd’hui avec ma liberté plus tard».
«Je suis employée, je ne suis pas cadre. Il faut que je rentre à 5h30 le matin, et je me dis que quelque part dans la quarantaine, je vais en avoir assez, même si j’aime ce que je fais. C’est qu’il y a d’autres choses que j’aime faire aussi», explique celle qui travaille dans une usine de pneus.
Les choix de Nanouk traduisent une volonté et une discipline de fer. Depuis sa sortie des bancs d’école, elle fait «le plus d’heures supplémentaires possible». «J'ai fait du 84 heures semaine assez souvent!» lance-t-elle.
Aussitôt qu’elle reçoit son salaire, elle met le plus de sous possible de côté, et elle veille avec un soin pointilleux à ne pas «jeter d’argent par les fenêtres». Elle ne s’achète jamais de café ni d’alcool, et elle réduit le plus qu’elle peut ses dépenses de loisirs.