
Retour timide d’une opposition à Lévis
Radio-Canada
L'assermentation du nouveau conseil municipal de Lévis marque l'arrivée timide d'une opposition à l'hôtel de ville. Gilles Lehouillier entame ainsi son troisième mandat en tant que maire de la septième ville en importance de la province.
Être élu, c'est un privilège. Ce privilège-là, il faut l'exercer dans l'intérêt de la collectivité , a affirmé le maire qui s’est engagé à représenter la population.
Contrairement aux quatre dernières années, Gilles Lehouillier devra composer avec la présence d’un élu ne provenant pas de son propre parti lors des séances du conseil municipal.
Le 7 novembre, Serge Bonin du nouveau parti Repensons Lévis a été élu comme conseiller pour le district de Saint-Étienne avec 51,27 % des votes.
Il sera le seul représentant du parti au sein du conseil municipal. Serge Bonin portera donc plusieurs chapeaux au cours de son mandat.
Je suis là pour porter cette voix-là aussi. Et évidemment pour les gens de Saint-Étienne qui m’ont fait confiance et qui avaient des revendications dans mon patelin, je suis là pour eux aussi. Mais je ne suis pas là pour empêcher les gens de travailler, je suis là pour poser des questions et soulever des débats , précise le nouvel élu.
Le travail s'annonce ardu pour le seul conseiller de l'opposition selon Danielle Pilette, une experte en gestion municipale de l’École des sciences de la gestion de l’UQAM. Monsieur Bonin aura à faire la démonstration qu'il est capable de garder son indépendance et qu'il est capable aussi d'analyser les dossiers , explique-t-elle.
Même s’il se retrouvera seul face aux 15 élus de Lévis Force 10, Serge Bonin disposera d'un budget pour embaucher une équipe qui l’épaulera dans son mandat.
Le conseiller affirme être prêt à relever le défi qui l’attend.