![Retour dans l’euphorie des gymnases](https://images.radio-canada.ca/q_auto,w_635/v1/auto-promo/break/16x9/vitrine-carnets-jean-marie-souriant.jpg)
Retour dans l’euphorie des gymnases
Radio-Canada
Après deux ans difficiles, l’Alberta a levé, il y a quelques jours, la majorité de ses restrictions sanitaires liées à la COVID-19. Je m’attendais à un retour plutôt hésitant des foules dans les gymnases. C’est plutôt le contraire qui m’a surpris.
Depuis la fin du mois de février, j’ai été deux fois dans la foule comme spectateur à l’intérieur d’un gymnase pour assister à un match de basketball, l’un de mes sports favoris.
La dernière fois, c’était mercredi, à l’École secondaire Archbishop O’Leary, dans le nord d’Edmonton.
Avec mon épouse et notre fille, j’accompagnais un de mes garçons qui jouait avec son équipe la finale de la saison scolaire de basketball.
Si je suis entré, hésitant, dans le gymnase, la peur d’être contaminé s’est estompée quelques minutes plus tard et je n’ai pas mis longtemps pour me débarrasser de mon masque.
Comment résister à l'euphorie qui prenait, en s’amplifiant, les partisans de deux équipes, dans une ambiance musicale et festive?
Cris, bruit du bois sous des coups de pied, mouvements de bras ou de pieds accompagnaient l’action des joueurs sur le terrain. Par moments, je retrouvais mes esprits pour me dire que tout ça ressemblait à de la folie, puisque la pandémie n’est pas encore terminée.
Mais une finale est une finale, on n’y résiste pas! La fin de la rencontre l’a illustré de belle manière. Une équipe doit gagner et l’autre perdre : c’est comme ça que ça marche.
La fin du match serrée et palpitante a galvanisé encore davantage les spectateurs que nous étions. Elle a été déchirante pour les uns comme pour les autres.