
Reprise des sports : des associations estriennes dénoncent une incohérence
Radio-Canada
Des associations sportives de l'Estrie dénoncent l'incohérence de certaines consignes entourant la reprise des sports pour adulte le 14 février prochain.
Des ligues sportives pour adultes sont nombreuses à déplorer que les parties, les compétitions et les tournois soient toujours interdits jusqu'à nouvel ordre.
Robert Legault, le coordonnateur du Complexe sportif Thibault GM à Sherbrooke, souligne qu'une seule ligue pourra reprendre ses activités à Sherbrooke, puisqu'elle est la seule à planifier des entrainements à son horaire. En tout, une soixantaine d'équipes devront patienter avant de retrouver leur sport.
« Pendant que les ligues récréatives ne peuvent pas jouer, tu peux être 200 personnes au Vieux-Clocher de Magog pour voir un humoriste. »
Il affirme que les sportifs ont accueilli l'annonce de François Legault comme une douche froide après avoir vu naître l'espoir de retrouver leurs coéquipiers.
Déception, incompréhension, mécontentement des gens envers les politiques qui ne tiennent pas debout puisque ça reprend ailleurs au Canada, souligne Robert Legault.
Il déplore que cette décision soit néfaste pour la santé mentale de bien des sportifs qui profitent des bienfaits de cette activité physique.
La Fédération québécoise d'ultimate frisbee souhaite pour sa part la reprise des parties entre équipes d'une même ligue, ce qui représenterait un bon compromis.
Ça rassemble seulement deux équipes qui se déplacent, s'affrontent, puis s'en vont. Il n'y a pas de rassemblements ou de spectateurs. On espère que ça va être permis à partir du 14 février, affirme Guillaume Proulx-Goulet, directeur général de la Fédération.