
Reprise des matchs : le mouvement #OnVeutJouer résonne jusqu’en Outaouais
Radio-Canada
Ayant pris son envol en Mauricie mercredi, le mouvement #OnVeutJouer, qui réclame la reprise des matchs et des compétitions, est rapidement devenu viral dans la twittosphère. L’initiative n’a pas mis de temps avant de faire son chemin jusqu’en Outaouais.
Je pense que c’est une très belle initiative. C’est un très bon message, positif. En fin de compte, on fait cela pour la santé mentale et physique de nos jeunes, affirme l’entraîneur-chef de l’Intrépide de Gatineau, Martin Lafleur.
Ça a assez duré. On veut que ce soit fait dans un contexte sécuritaire. Nos joueurs sont tous doublement ou triplement vaccinés et suivent toutes les règles, renchérit son homologue Steve Lauzon, des Flames de Gatineau.
Ce sont les Patriotes de l’Université du Québec à Trois-Rivières qui ont été les premiers à répandre ce message. Hockey Mauricie a rapidement suivi. Claudine Bourgeois, directrice des communications de Hockey Outaouais, on soutient le mouvement à 100 %, assure-t-elle.
On est derrière toutes les initiatives qui peuvent aider la reprise des matchs. On a hâte!
L’entraîneur-chef des Patriotes, Marc-Étienne Hubert, a notamment déploré l’incohérence de la reprise des matchs, qui varie d’un niveau à l’autre. C’est également le cas en Outaouais. Par exemple, les Olympiques de Gatineau (LHJMQ) vont renouer avec la compétition vendredi après avoir repris l’entraînement en équipe le 18 janvier sans aucune restriction.
La même journée, les joueurs de l’Intrépide de Gatineau ont pu sillonner la patinoire en portant leur masque. Encore aujourd’hui, ceux des Flames de Gatineau doivent s’entraîner en petits groupes.
Depuis le début de la pandémie de COVID-19, les entraîneurs ont vu le moral de leurs athlètes changer avec les aléas des mesures sanitaires. Chaque reprise est synonyme de joie. Chaque fermeture est difficile, surtout lorsqu’elle se prolonge.
Martin Lafleur et ses adjoints font tout ce qu’ils peuvent pour garder leurs jeunes souriants et motivés, mais cela est particulièrement difficile par les temps qui courent. La santé mentale, ce n’est pas un mythe, on la vit sur le terrain. Dernièrement, j’ai vu et senti des choses que je n’avais pas vues depuis deux ans. Les jeunes sont anxieux et se posent beaucoup de questions, observe celui qui en est à son deuxième séjour à la barre de l’Intrépide.