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Reprise des chirurgies non urgentes en Ontario : des médecins réagissent favorablement
Radio-Canada
La décision du ministère de la Santé de l'Ontario de reprendre graduellement des interventions médicales et des chirurgies interrompues pour affronter la vague Omicron, à partir de lundi prochain, est bien accueillie par des médecins de la province qui prônent une reprise graduelle des opérations.
Pour le Dr Fayez Quereshy, oncologue chirurgical au University Health Network, il s’agit d’une bonne première étape.
De toute évidence, nous aimerions avoir l'opportunité de fournir plus de soins en milieu hospitalier aux patients qui attendent depuis tant de semaines, mais cette première étape est certainement significative, pense le médecin, qui reconnaît que la province est encore dans un moment délicat de la pandémie.
Une porte-parole de la ministre de la Santé, Christine Elliott, a indiqué jeudi que certaines opérations et procédures reprendront graduellement par étapes à partir de la semaine prochaine, mais a toutefois précisé que ce ne sont pas tous les hôpitaux qui reprendront immédiatement les chirurgies autorisées.
La première étape de la reprise comprendra entre autres la pédiatrie, les services de diagnostic, les dépistages du cancer, certaines cliniques ambulatoires, les hôpitaux privés et les établissements de santé indépendants.
Selon le Dr Fayez Quereshy, la reprise des activités de dépistage va permettre une détection plus rapide des maladies et l’administration de soins préventifs. Et si son équipe et lui reçoivent le feu vert, il croit que les opérations chirurgicales, dans son secteur, pourraient être ramenées en quelques semaines.
Le médecin en chef de Santé Ontario, le Dr Chris Simpson, estime cependant que la plupart des chirurgies, notamment au niveau des hanches et des genoux, ne commenceront probablement pas avant la deuxième étape de la reprise.
Il explique que celle-ci sera déclenchée lorsque les responsables en matière de santé auront davantage l’assurance que les hospitalisations liées à la COVID-19 sont en train de diminuer et que la situation aux soins intensifs demeure stable.
Les chirurgies non urgentes ont été suspendues au début de janvier pour préserver la capacité hospitalière, soit de 8000 à 10 000 procédures par semaine, environ.