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REM de l’Est: des opposants se regroupent pour signer une déclaration contre le projet
Métro
Une cinquantaine de représentants d’organismes et de résidents de l’Est ont signé une déclaration commune pour s’opposer au REM de l’Est et demander un nouveau projet qui répondrait aux besoins réels de la population.
Estimant que le REM de l’Est porté par CDPQ Infra n’est pas «socialement, économiquement, écologiquement, éthiquement et démocratiquement acceptable», les signataires demandent au gouvernement du Québec d’arrêter le projet et de retirer CDPQ Infra de tous les projets de transport collectif dans l’est de l’île de Montréal.
«Le projet présenté a été décortiqué par de nombreux experts et a été largement dénoncé. Il n’a plus aucune crédibilité», a affirmé Daniel Chartier, vice-président du Collectif en environnement Mercier-Est (CEM-E) , lors d’une conférence de presse que l’organisme a tenue le 21 février au centre Saint-Pierre Apôtre.
Les signataires approuvent d’ailleurs les extraits du rapport produit par l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), rendu public récemment, qui dénonce notamment le fait que le projet aurait des impacts sur le réseau actuel de transport collectif et n’offrirait pas de gains importants de nouvelles clientèles. CDPQ Infra avait par la suite rencontré certains médias et présenté des pronostics plus favorables au projet.
La déclaration demande qu’un organisme imputable – comme l’ARTM – réalise de «véritables études des besoins» et des modes de transport collectif, et d’organiser une «véritable consultation publique».
«Le message important aujourd’hui, c’est de dire: le REM, on n’en veut pas parce qu’il ne répond pas aux besoins réels des populations de l’est de Montréal», a affirmé pour sa part Claude Champagne, animateur social et formateur en participation citoyenne et résident de l’Est.
Les signataires indiquent que le REM serait ainsi un projet «obnubilé par un déplacement rapide des personnes habitant en périphérie vers le centre-ville» alors que seuls 12% des déplacements dans les secteurs qui seront desservis par le projet se destinent au centre-ville, des chiffres avancés notamment par l’ARTM.