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Relations sexuelles avec un élève: une professeure suppléante écope de 15 mois de prison
TVA Nouvelles
Une enseignante suppléante pour qui l’interdit d’avoir des relations sexuelles avec un élève suscitait de l’excitation a écopé d’une peine de 15 mois de détention.
Arielle Leclerc-Fortin a rencontré sa victime à l’école où elle travaillait. La jeune femme, alors âgée de 22 ans, lui a enseigné à deux reprises. C’est lors de la deuxième rencontre que l’adolescent lui a demandé son identifiant SnapChat afin qu’ils puissent communiquer ensemble.
Ils ont poursuivi leurs échanges sur ce réseau social. C’est l’enseignante qui a ensuite pris l’initiative de proposer de « faire quelque chose ».
« Elle était au fait des conséquences d’avoir une relation sexuelle avec lui, considérant la situation d’autorité », a résumé lundi la procureure de la Couronne au dossier, Me Laïla Belgharras-Cardin, avant que l’accusée n’écope de 15 mois d’incarcération au palais de justice de Sherbrooke.
Le mineur, qu’on ne peut identifier, était âgé de 16 ou 17 ans. La relation interdite aura été brève. L’enseignante et le jeune ont eu deux relations sexuelles, les premières de la victime.
D’ailleurs, l’accusée a admis que dès le début de leur idylle, elle avait remarqué que le jeune « ne semblait pas très à l’aise ».
Mais ce dernier a pour sa part insisté auprès des enquêteurs : il ne se voyait pas comme une victime.
« Il consentait, malgré l’incapacité légale de le faire, a précisé la procureure de la Couronne. Il a quand même senti qu’il ne pouvait plus reculer. »
Si Mme Leclerc-Fortin a succombé à ses désirs malgré sa position d’autorité, c’est qu’elle avait « la pensée magique qu’elle ne se ferait pas prendre ».