Redonnons à nos jeunes le droit de rêver
TVA Nouvelles
Il y aura un après-pandémie, mais la crise aura laissé des traces profondes. Nous devrons rebâtir les ponts entre nous, redresser le système de santé, combler des lacunes dans notre économie et nous attaquer sérieusement aux enjeux environnementaux. Avec tout le travail qui nous attend, comment allons-nous faire les bons choix ?
Je me pose cette question depuis des mois. Parce que nous sommes collectivement appelés à faire mieux, et parce que nous en sommes capables. J’en suis arrivé à la conclusion que le meilleur guide pour nos choix à venir, ce sont nos enfants.
Il faut agir avec la volonté affichée de redonner aux jeunes la possibilité de rêver. Il faut faire du bénéfice jeunesse le critère étalon des décisions de nos entreprises, de nos institutions et de nos gouvernements.
Il y a plusieurs raisons pour agir de cette façon. D’abord, il faut reconnaître que nos jeunes, nos ados, nos cégépiens et nos cégépiennes, nos universitaires et nos jeunes travailleurs et travailleuses ont été durement touchés par la crise. Deux ans de restrictions avec peu d’école en personne, peu de sport, peu d’amis, à un âge où l’on déploie ses ailes, où l’on se découvre, c’est un prix cher payé.
Il y a des signes de mal-être chez les jeunes. Un récent sondage de la firme SOM mené en collaboration avec Desjardins et Academos indique que 60 % d’entre eux sont anxieux ou très anxieux face à leur choix de carrière et que leur motivation scolaire se situe à 6,7 sur 10. Sans oublier les nombreux cris du cœur lancés par des centaines d’organismes qui aident nos jeunes quotidiennement.
Le besoin immédiat est limpide : aider nos jeunes à se relever, à reprendre une vie sociale et sportive. Il faut qu’ils aient de l’aide, entre autres à l’école. Il faut qu’ils trouvent des mains tendues, comme celles des mentors en entreprises. Il faut mieux les accompagner dans leur développement.
Écoutez l'entrevue avec Guy Cormier, président et chef de la direction du mouvement Desjardins sur QUB radio :
Au-delà de ce rétablissement à court terme, nous devons reconnaître l’importance des enjeux auxquels la génération montante fait face. Prenons trois exemples.