
Redéfinir les codes du mannequinat
Métro
Après une carrière comme mannequin et agente, Claudine de Repentigny a cofondé sa propre agence de mannequinat, Humankind, avec un seul mot d’ordre: mettre en lumière la diversité des corps.
Nous sommes dans un des locaux du château Saint-Ambroise, à Saint-Henri. C’est ici que se situent les bureaux de l’agence de mannequinat Humankind, créée il y a trois ans. Cette agence est le fruit de la collaboration entre Claudine de Repentigny et son associée, également ancienne mannequin, Marikym Hervieux.
La particularité de l’agence? Elle représente des mannequins et artistes dont les corps et l’âge ne correspondent pas toujours aux standards de beauté que l’on retrouve souvent dans le milieu de la mode.
Pour mieux comprendre ce qui a amené Claudine de Repentigny à se lancer dans la création de la compagnie, il faut remonter quelque peu dans le temps.
Alors qu’elle avait 15 ans, son coiffeur lui propose de participer à une séance photo. S’ensuit une carrière de mannequin avec l’agence Folio à Montréal, qui amène la jeune adolescente à voyager en Europe pendant l’été, en parallèle de ses études.
«J’étais privilégiée de faire un métier pendant mes études, et qui me faisait voyager l’été», mentionne-t-elle.
Dans la vingtaine, Claudine de Repentigny décide de passer de l’autre côté en devenant agente de mannequins pour l’agence Folio, un métier qu’elle pratiquera pendant une quinzaine d’années. Cette nouvelle vocation marque la fin de sa carrière de mannequin.