Reconstruire les routes, un gros défi en Colombie-Britannique
Radio-Canada
Les principaux axes routiers demeurent fermés dans le sud de la Colombie-Britannique à cause des dommages causés par les inondations et leur remise en service ne sera pas facile.
C'est le cas d’un tronçon de la Transcanadienne et de la Coquihalla, cette dernière étant la seule route à quatre voies qui joint le Grand Vancouver au reste du Canada.
En premier lieu, il faut des solutions rapides, comme des voies de contournement, explique Ben Amor, professeur en génie civil et en génie du bâtiment à l’Université de Sherbrooke, au Québec. [Cela permet] de répondre à un transport, même s’il n’est pas opérationnel à 100 %.
Ensuite, souligne Brenda McCabe, la présidente de la Société canadienne de génie civil, tout dépend du type de dégâts qu’ont subi les routes. S’il n’y a que des débris sur la chaussée et que la couche de base tient bon, alors le tout peut être nettoyé relativement rapidement.
Les automobilistes peuvent alors circuler le long d’une seule voie. C’est désagréable d’en avoir une seule, mais au moins elle est ouverte , dit Mme McCabe.
Cependant, si les routes sont détruites, alors il s’est une autre paire de manches. Il faut alors réfléchir à long terme, au type de réparation que l’on veut effectuer.
« On ne peut pas prévoir tous les risques [...] Doit-on se préparer à une tempête qui arrive une fois tous les 100 ans ou à une tempête qui arrive tous les 1000 ans? »
Néanmoins, selon le président Joe Wrobel de l’entreprise JPW Road and Bridge qui entretient des routes et des ponts dans la région de l'Okanagan, il semble que, d’après des photos qu'il a vues, les dégâts ne sont pas inhabituels.
Ce qui est sans précédent, c’est l’ampleur et la quantité de dommage qui ont eu lieu en même temps , explique M. Wrobel qui est également l’ancien président de l’Association des constructeurs de routes de la Colombie-Britannique.