Rebecca Marino revient de loin
Radio-Canada
Rebecca Marino a trimé dur pour réintégrer le top 100 du classement mondial après une longue pause qui l'a vu disparaître de la surface de la planète tennis pendant cinq ans, de 2013 à 2017, afin de prendre soin d'elle.
Désormais classée 96e raquette mondiale, la Vancouvéroise se dit sereine et remplie de confiance sur les courts. La principale intéressée confie être venue à l'Omnium Banque Nationale, à Toronto, avec l'envie d'ajouter plus de pages au chapitre de son retour.
Avoir tout ce temps à l'écart du jeu m'a permis de mettre mon tennis en perspective et de plus l'apprécier quand je suis sur le terrain, a-t-elle confié lors d'un entretien avec Radio-Canada.
Je suis beaucoup plus joviale et passionnée par ce que je fais, alors je pense que ç'a été pour le mieux. Je n'ai pas le moindre regret quant à ma décision. Ça a fait de moi une personne plus complète sur le terrain et en dehors, a-t-elle précisé.
Son retour est déjà bien entamé puisqu'elle est revenue à la compétition en 2018 et elle a dès lors remporté non pas un, ni deux, mais trois tournois en Turquie. Puis, elle a ajouté à son palmarès un titre de l'ITF à Winnipeg et un autre à Lubbock, au Texas.
En 2021, Marino a aussi fait les manchettes en effectuant son retour dans le tableau principal d'un tournoi du grand chelem pour la première fois en huit ans, en Australie. À cela, elle a ajouté de belles performances à l'Omnium Banque Nationale à Montréal.
La joueuse de tennis née à Toronto, mais qui a grandi à Vancouver, a récidivé cette année en multipliant les bons coups. Elle a d'abord réintégré le tableau principal à Melbourne, mais aussi à Roland-Garros. Elle s'est offert un titre de l'ITF à Arcadia, en Californie, de sorte qu'elle s'est vue grimper rapidement au classement.
Et pas plus tard que la semaine dernière, elle a vaincu la grande Venus Williams à Washington et atteint les quarts de finale de ce tournoi qui l'a gonflée à bloc pour celui de Toronto.
Washington m'a insufflé beaucoup de confiance. Retrouver les courts de surface dure et maintenant notre tournoi au Canada, ça me rend fébrile. [Washington], c'était la première semaine et j'espère que celle-ci sera la deuxième d'une longue séquence de bons tournois pour moi, a-t-elle dit.