Rapport sur la tuerie de 2020 : la N.-É. pourrait réévaluer son contrat avec la GRC
Radio-Canada
La présence de la Gendarmerie royale du Canada en Nouvelle-Écosse est remise en question après la publication du rapport, jeudi, de la Commission des pertes massives sur la tuerie de Portapique. Le premier ministre Tim Houston dit que toutes les options sont sur la table.
Le premier ministre Tim Houston dit que toutes les options sont sur la table et que c'est pour cela qu'il y aura une étude approfondie.
Le rapport de la Commission des pertes massives critique vivement le travail de la GRC lors des tragiques événements survenus en avril 2020 et recommande que la province réévalue son contrat avec cette force de police.
La commission d'enquête publique a présenté un rapport de 3000 pages contenant 130 recommandations sur la tuerie d'avril 2020 en Nouvelle-Écosse. Elle n'a pas eu de mots assez durs sur la manière dont on assure la sécurité publique au Canada.
Continuer de cette manière au 21e siècle n'est pas une option, a déclaré la commissaire Leanne Fitch.
Dans leur rapport, les commissaires recommandent que la Nouvelle-Écosse établisse d'ici à l'automne un conseil de révision des services de police, y compris la GRC.
Alors, est-ce la fin de la force fédérale en Nouvelle-Écosse?
Tom Taggart, le député de Colchester Nord, la région la plus touchée par la tragédie, est moins catégorique. En ce qui concerne le commentaire général concernant la GRC, je ne pense pas qu’il reflète le travail sur le terrain, je pense que nous pouvons tous être d’accord.
Tom Taggart estime que le rapport écorche surtout les dirigeants de la GRC.