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Rafaël Harvey-Pinard, le mentor de 22 ans
Radio-Canada
Avec sa tête de jeune premier, son air juvénile et ses manières de bonne famille, Rafaël Harvey-Pinard, de prime abord, n’a pas l’air du plus expérimenté du groupe au camp des recrues du Canadien.
Ça, c’est au premier coup d’œil. Ensuite, n’importe quel observateur, aussi amateur puisse-t-il être, s’aperçoit rapidement que le petit numéro 49 du Canadien ressort du lot sur la glace. C’est évidemment bien noté par ses entraîneurs, mais par ses coéquipiers aussi.
Xavier Simoneau et Joshua Roy, des compatriotes, l’ont encensé jeudi vantant son ardeur, son dévouement et sa profonde gentillesse à leur égard. Rob Ramage, le directeur du développement des joueurs de l’organisation, a confié plus tôt cette semaine avoir fait un détour au petit déjeuner quand il l’a aperçu pour souligner le grand cœur du Saguenéen, son plus grand atout selon lui.
Bref, les compliments fusent de toutes parts à son endroit.
Ça en dit beaucoup, a admis le principal intéressé. C’est le fun à entendre ces beaux commentaires. Avec Cam Hillis, on est deux gars plus âgés à 22 ans, il faut être là pour les plus jeunes un peu. Je me rappelle à mon premier camp des recrues avec Vegas ou avec les Canadien, quand les plus vieux sont là, c’est rassurant. Le rôle de leader, j’adore ça. Je l’ai vécu dans le junior et je vais continuer à le faire.
Tout ça passe par des petits détails : aider les autres à se repérer, ne pas se perdre dans les couloirs, connaître les horaires, savoir comment s’habiller, etc. Moins complexe que du tutorat sur le calcul intégral, mais fort plus utile pour ces jeunes hommes qui n’ont qu’un seul but en tête.
C’est pas tant important, mais tu veux être habillé de la même façon que tout le monde et être à l’heure, insiste-t-il.