Rachat des permis de pêche : inquiétudes en Nouvelle-Écosse
Radio-Canada
Pêches et Océans et les pêcheurs de civelle, de jeunes anguilles, ne s’entendent pas sur le rachat des permis, ce qui inquiète les pêcheurs de homard.
Des pêcheurs de civelle ainsi que des pêcheurs de homard négocient avec Pêches et Océans pour le rachat de leurs permis, pour permettre à des pêcheurs autochtones d’entrer sur le marché.
La position de Pêches et Océans dans les négociations avec les pêcheurs de civelle inquiète les pêcheurs de homard.
Les pêcheurs de civelles étaient prêts à céder certaines de leurs licences contre des compensations de plusieurs millions de dollars. C’est que la pêche à la civelle est fort lucrative: elle rapporte plus de 30 millions de dollars par an aux pêcheurs des Maritimes.
Sauf que Pêches et Océans estime que les pêcheurs demandent trop. Le 22 février dernier, le ministère a annoncé qu’il entendait adopter une nouvelle approche, en réduisant de 14% le quota de pêche de chaque licence.
« Ils n'ont pas négocié de bonne foi. Ils n'ont pas publié leurs données. Ils n'ont rien fait jusqu'à la onzième heure »
Ce tournant dans les négociations pour le rachat des licences de pêche inquiète les pêcheurs de homard, qui négocient eux aussi pour le rachat de licences.
Cela a envoyé une onde de choc dans l'industrie, lorsque tout à coup les négociations ont cessé avec Pêches et Océans, explique Dan Fleck, gestionnaire de projet à l’Association des homardiers Brazil Rock.
Dan Fleck craint que la position de Pêches et Océans dans les négociations avec les pêcheurs de civelle ne crée un précédent, qui pourrait s’appliquer aussi aux pêcheurs de homard.