Réno-Jouets lance un appel à la générosité
TVA Nouvelles
La Fondation Réno-Jouets lance un cri du cœur à la population et fait appel à sa générosité, alors qu’elle n’a amassé que 25 % du montant qu’elle a l’habitude de collecter annuellement.
Chaque année, la Fondation Réno-Jouets récolte habituellement plus de 200 000 $ en dons, dans le cadre de diverses campagnes de financement tenues tout au long de l’année. Cette année, la réalité est bien différente.
« Ce qui est le plus difficile, avec la pandémie, c’est que nous avions beaucoup d’activités qui nous permettaient de ramasser des sous à l’année. Depuis deux ans, on ne reçoit plus d’argent, sauf les dons provenant de généreux donateurs », explique Annie Asselin, directrice générale de la fondation.
Pour l’heure, l’organisme n’est parvenu à récolter que 50 000 $, ce qui est nettement insuffisant pour remplir sa mission, soit de remettre des jouets aux enfants issus de milieux défavorisés partout au Québec.
« Ce n’est pas beaucoup, s’attriste Mme Asselin. Ce dont nous avons besoin, ce sont des sous. On ne donne pas des jouets uniquement à Noël. Les enfants, ils sont pauvres à l’année. »
Elle ajoute qu’avec la pandémie, les demandes de dons ont augmenté. Elle craint de ne pas pouvoir combler toutes les demandes.
« Les demandes de dons, elles, n’ont pas diminué, on a de la misère à fournir », se désole la directrice générale.
La fondation mise désormais sur leur unique campagne de financement qui se tiendra le 7 décembre prochain. Il s’agit de l’événement « Le don de faire rire », un spectacle d’humour mettant en vedette André-Philippe Gagnon, P-A Méthot et Cathleen Rouleau. Les formules « sur place » ont facilement trouvé preneur, mais l’organisme souhaite mousser les ventes de la formule en webdiffusion.
« On mise beaucoup sur la possibilité d’acheter le lien à 30 $ pour écouter le spectacle à la maison », explique Mme Asselin.