Rémi Goulet incarnera le coureur automobile Gilles Villeneuve au grand écran
Radio-Canada
C'est l'acteur Rémi Goulet qui incarnera Gilles Villeneuve dans le film de Daniel Roby sur la légende québécoise de la formule 1.
La maison de production Christal Films a aussi annoncé lundi que Rosalie Bonenfant interpréterait la conjointe du pilote, Joann Villeneuve, dans ce film qui a obtenu le financement de Téléfilm Canada et de la SODEC, en partenariat avec Bell Média/Crave.
Rémi Goulet, âgé de 26 ans, a joué notamment dans les films Vivre à 100 milles à l'heure (2018), de Louis Bélanger, et Junior majeur (2017), d'Éric Tessier. Plus récemment, à la télévision, il était le frère de Pierre-Luc Funk dans la série Pour toujours plus un jour.
Le tournage du film sur Gilles Villeneuve doit commencer l'hiver prochain – pour les scènes de motoneige, on présume – et se poursuivre l'année prochaine. Le film est scénarisé par Daniel Roby et un autre réalisateur, Guillaume Lonergan (Audrey est revenue), avec la collaboration de la famille Villeneuve.
En entrevue avec Catherine Richer, chroniqueuse culturelle à l'émission Le 15-18, Daniel Roby raconte avoir eu l'idée de raconter la genèse du phénomène Gilles Villeneuve, plutôt que sa carrière de coureur automobile pour Ferrari, notamment en raison de contraintes de budget.
Comment est-ce que ce petit gars-là d'un fonds de champ du Québec, qui n'avait ni budget ni argent, car c'était, dans les années 70, un sport de familles riches [...], a pu obtenir le volant le plus convoité de la planète Terre? demande le cinéaste.
Rappelons qu'avant d'accéder à l'écurie Ferrari, Gilles Villeneuve a effectivement remporté de nombreux trophées en course de motoneige, en Formule Ford, en Formule Atlantic, et en formule 2.
Je pense que la partie la plus intéressante à raconter, c'est cette partie-là, car c'est une vraie histoire sur le risque et pas juste sur la piste, poursuit-il.
N'empêche, le film biographique de Gilles Villeneuve bénéficie d'un budget plus que respectable : 12 millions de dollars, soit l'un des budgets les plus élevés de l'histoire du cinéma québécois.