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Régimes amaigrissants: le poids de la fraude sur le web
TVA Nouvelles
Les charlatans de l’industrie de la minceur ont profité du confinement pour sévir sur le web, conclut un rapport.
« C’est devenu une plateforme de choix pour joindre les clients. On leur dit “vous êtes à la maison et vous n’avez plus accès au gym ? Essayez ce produit X” », avance Laurence Sauvé-Lévesque, infirmière de l’Association pour la santé publique du Québec et coauteure de l’étude.
Son analyse de plus d’une centaine de publications d’octobre 2020 à juillet 2021 démontre que ces annonces vantant des produits miracles pullulent autant sur Facebook que sur Instagram ou TikTok.
Bien que tous ne vendent pas de l’huile de serpent, « il y a parmi eux des charlatans qui offrent des produits et promettent des choses qui peuvent être dangereuses pour la santé physique ou mentale des individus », s’inquiète-t-elle.
En plus des publicités commanditées et des messages privés envoyés par des « coachs » en tous genres, « [l’industrie] s’infiltre également dans plusieurs groupes [citoyens] pour faire de la sollicitation », peut-on lire.
Les marques les plus promues lors de sollicitations directes sont WW (anciennement Weight Watchers), Noom, Herbalife Nutrition, Beachbody et It Works !, selon le rapport.
Qui plus est, les algorithmes tendent à amplifier le contenu prominceur à la moindre marque d’intérêt des internautes, fait remarquer Laurence Sauvé-Lévesque.
« On s’est rendu compte qu’il suffisait d’un clic ou deux pour se faire ensuite bombarder de pubs sponsorisées sur l’amaigrissement », dit la conseillère aux politiques publiques de l’Assocation.
Pas étonnant que la moitié des consommateurs de produits amaigrissants se les soient procurés en ligne, selon leurs conclusions.