Réforme en santé : la FIQ craint de perdre la saveur locale Réforme en santé : la FIQ craint de perdre la saveur locale
Radio-Canada
Le syndicat a formulé 30 recommandations au gouvernement. L’organisme estime que cette réforme du ministre de la Santé, Christian Dubé, met en péril l'universalité des soins, leur qualité et la démocratie syndicale.
Selon Jean-Sébastien Blais, président de la FIQ de l'Abitibi-Témiscamingue, la mise en place d'un seul employeur, l'agence Santé Québec, qui sera responsable de coordonner les opérations du réseau, en est la preuve.
Lorsqu’il y a eu des fermetures de services, on sait à quel point les gens de Senneterre, par exemple, avaient critiqué le fait que les décisions étaient prises à Rouyn-Noranda alors que ça touchait leur milieu, rappelle-t-il.
Maintenant, les décisions concernant les services offerts en région seront probablement prises à Québec, ou à Montréal. Pour nous, il y a vraiment de l’inquiétude à ce niveau-là, on a peur de perdre la saveur locale. Parmi les 30 recommandations que l’on a formulées, on demande à ce que les gestionnaires locaux - que M. Dubé appelle les gestionnaires d’établissement - aient quand même une imputabilité, souligne M. Blais.
Celui-ci croit que les régions devraient avoir leur mot à dire dans la gestion du réseau.